Quaresma VI
Do tempo em que os gajos não perdiam tempo a arrastar-se pelas livrarias (*)…
DON JUAN (apercevant Charlotte) – Ah! Ah! D’où sort cette autre paysanne, Sganarelle? As-tu rien vu de plus joli ? (…) D’où me vient, la belle, une rencontre si agréable ? Quoi ? dans ces lieux champêtres, parmi ces arbres et ces rochers, on trouve des personnes faites comme vous êtes ?
CHARLOTTE - Vous voyez, Monsieur.
(…)
DON JUAN – Vous vous appelez ?
CHARLOTTE – Charlotte, pour vous servir.
DON JUAN – Ah ! la belle personne, et que ses yeux son pénétrants !
CHARLOTTE – Monsieur, vous me rendez toute honteuse.
DON JUAN – Ah ! n’ayez point de honte d’entendre dire vérités. (…) Tournez-vous un peu, s’il vous plaît. Ah ! que cette taille est jolie ! Haussez un peu la tête, de grâce. Ah ! que ce visage est mignon! Ouvrez vos yeux entièrement. Ah! Qu’ils sont beaux! (…) Pour moi, je suis ravi, et je n’ai jamais vu une si charmante personne..
(eu aqui acho que fazia melhor)
CHARLOTTE – Monsieur, cela vous plaît à dire, et je ne sais pas si c’est pour railler de moi.
DON JUAN – Moi, me railler de vous ? Dieu m’en garde ! Je vous aime trop pour cela, et c’est du fond di cœur que je vous parle.
CHARLOTTE – Je vous suis bien obligée, si ça est.
DON JUAN – Point du tout ; vous ne m’êtes point obligée de tout ce que je dis, et ce n’est qu’à votre beauté que vous en êtes redevable.
CHARLOTTE – Monsieur, tout ça est trop bien dit pour moi, et je n’ai pas d’esprit pour vous répondre.
( isto é deficit de contraditório, claramente)
DON JUAN – Sganarelle, regarde un peu ses mains.
CHARLOTTE – Fi ! Monsieur, elles sont noires comme je ne sais quoi.
DON JUAN – Ha ! que dites-vous là ? Elles sont les plus belles du monde ; souffrez que je les baise, je vous prie.
(aqui acho que ele esteve bem, nada como um superlativo relativo)
CHARLOTTE – Monsieur, c’est trop d’honneur que vous me faites, et si j’avais se ça tantôt , je n’aurais pas manqué de les laver avec du son.
DON JUAN – Et dites-moi un peu, belle Charlotte, vous n’êtes pas mariés sans doutes ?
CHARLOTTE – Non, Monsieur ; mais je dois bientôt l’être avec Piarrot, le fils de la voisine Simonette.
DON JUAN – Quoi ? une personne vous serait la femme d’un simple paysan ? Non, non c’est profaner tant de beautés. (…) car enfin, belle Charlotte, je vous aime de tout mon cœur (…) c’est un effet, Charlotte, de votre grande beauté, et l’on vous aime autant en au quart d’heure qu’on ferait une autre en six mois.
(parece-me bem esgalhado, mas arriscado)
CHARLOTTE- Aussi vrai, Monsieur, je ne sais comment faire quand vous parlez. Ce que vous dites me fait aise, et j’aurais toutes les envies du monde de vous croire ; mais on m’a toujours dit qu’il ne faut jamais croire les Monsieux, et que vous autres courtisans êtes des enjôleus, qui ne songez qu’à abuser les filles.
(isto é no que dá ir atrás de quem lê muitos livros)
… escrito por Molière em ‘Don Juan’ ( ed Librio, pgs 34/36), e quando também ainda não havia cowboys, nem as mulheres vestiam Versace para realçar as formas, e o mais parecido que havia com a Paula Rego eram as partes de trás dos quadros do Caravaggio. Mas por essa altura Shakespeare escrevia:
‘For as the sun is daily new and old
So is my love still telling what is told»
(*) felizmente é Quaresma e eu não posso dissertar sobre este empolgante tema
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Molière,
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